Les poursuites d'études

Avec la spécialité sciences de l'ingénieur

Le document du ministère précise le choix des spécialités pour l’orientation en CPGE scientifique, pour ce qui concerne les CPGE scientifiques MPII-MPSI-PCSI-PTSI.

Vous trouverez ici un complément d’informations relatives à l’orientation dans le supérieur dans le domaine de l’ingénierie. 

Un élève qui suit la spécialité SI en terminale aura ses 6h de SI (comme toute spécialité) plus 2h de sciences physiques assurées par un enseignant de Sciences Physiques. En effet, ces deux heures d’enseignement de Physique permettent d’apporter les connaissances nécessaires aux élèves qui souhaitent intégrer une école préparatoire ou une école d’ingénieur post-bac. Le programme de Physique reprend celui de la spécialité Physique – Chimie, mais sans la Chimie.​

Cette stratégie SI-Physique peut être particulièrement intéressante pour les élèves visant une école d’ingénieur post-bac (prépa intégrée). En effet, la prépa intégrée a l’avantage de permettre aux étudiants de toucher à du concret dès le début des études supérieures et des stages en entreprise sont réalisés dès la deuxième année. Ce cursus est donc moins théorique que la prépa scientifique comme la MPSI. Cela peut donc intéresser les élèves appréciant déjà cet enseignement pratique réalisé sur les heures de TP (travaux pratiques).

Autre exemple de poursuite d’étude en post-bac, la filière PTSI qui se fait par exemple à Champagne sur Seine ou Cachan, recrute bien entendu des élèves de terminale ayant suivis la spécialité SI. Malgré le libellé “Technologie” de la filière, elle permet de préparer les concours d’entrée de nombreuses écoles d’ingénieur comme par exemple Polytechnique, Centrale, Mines-Ponts, ENS, Art et métiers… 

 Comme vous l’aurez compris, un élève qui a une réelle affinité avec la spécialité sciences de l’ingénieur en première peut la poursuivre en terminale pour s’ouvrir de belles perspectives d’avenir. Le plus important est qu’il s’épanouisse en terminale et qu’il ait un bon dossier scolaire polyvalent.

Bien sûr, il n’y a pas que les écoles d’ingénieur. Nous avons la chance d’avoir deux IUT (Institut Universitaire de Technologie) près de notre lycée qui préparent à des BUT (Bachelor Universitaire de Technologie) en trois ans. Les élèves les plus motivés peuvent par la suite poursuivre leurs études en école d’ingénieur.
Quelques statistiques sur les poursuites d’études des élèves de terminale 2022-2023

17% des élèves sont partis en MPSI (par exemple au lycée François 1er)

16% des élèves sont partis en BUT (IUT de Sénart-Fontainebleau)

50% des élèves sont partis en PTSI (par exemple à Champagne sur Seine)

17% des élèves sont partis en école d’ingénieur

Poursuites en école d’ingénieur post-bac : quelques exemples

Montée en puissance des écoles postbac en cinq ans, création de bachelors bac +3 ou bac +4 sur le modèle américain… Le parcours traditionnel des aspirants ingénieurs, maths sup + grande école
en trois ans, n’est plus une évidence.

Plus d’un quart des élèves ingénieurs français optent aujourd’hui pour une formation directement accessible au niveau post-bac via Parcoursup. Le phénomène va croissant et touche de plus
en plus de très bons lycéens qui jadis auraient choisi la voie de la prépa sans trop se poser de questions. Parmi ces « petites » écoles qui montent, qui montent, qui montent, on peut effectivement citer les Insa de Lyon et de Toulouse. Mais aussi l’UTC (Université de Technologie de Compiègne), où le niveau de sélectivité, sans atteindre celui de « Ginette » (Sainte-Geneviève à Versailles) ou Louis-le-Grand, n’a rien à envier aux meilleures maths sup : 16 % seulement de candidats admis, dont 90 % ont décroché le bac avec mention très bien.

Dans les écoles (un peu) moins cotées, cette montée en puissance est encore plus nette. « Depuis 2013, nous connaissons une croissance à deux chiffres, affirme Pascal Pinot, le directeur de l’Esilv à Paris-La Défense (25e dans notre palmarès). Les effectifs ont augmenté de 46 % depuis quatre ans. Par conséquent, nous recrutons de plus en plus d’étudiants dont la moyenne au lycée dépasse 16 sur 20. Ce n’était pas le cas il y a quelques années encore. »

Les écoles d’ingénieur du groupe INSA (https://www.groupe-insa.fr/) forment le premier réseau des grandes écoles d’ingénieurs publiques française.

A la question « Je suis concerné par la réforme 2021 du bac général, quelles spécialités choisir ? », l’INSA recommande de choisir Mathématiques + n’importe quelle autre spécialité scientifique pour la terminale :

Sélection du Groupe INSA (directrice des admissions du groupe INSA) :

Le Concours Avenir regroupe 8 grandes écoles d’ingénieurs, présentes sur 14 campus distincts : l’ECE (Paris et Lyon), l’EIGSI (La Rochelle et Casablanca), l’EISTI (Cergy-Pontoise et Pau), l’EPF (Sceaux, Troyes et Montpellier), l’ESIGELEC Rouen, l’ESILV Paris – La Défense, l’ESITC Caen et l’ESTACA (St Quentin en Yvelines et Laval).

Pour vous aider à mieux appréhender vos choix d’orientation, le Concours Avenir a décidé de créer ce blog : https://www.concoursavenir.fr/blog-refome-bac-2021

Concernant les concours ouverts pour le groupe Avenir, ils sont ouverts aux élèves qui suivent par exemple en Terminale :

    • 1 spécialité scientifique (SI, NSI, SVT, Physique) + 1 spécialité Maths
    • 2 spécialités scientifiques sans la spécialité Maths (SI/NSI/SVT/Physique) avec option Maths complémentaires

Ecoles du concours Avenir (délégué général du concours Avenir) :

Le réseau Polytech regroupe 15 écoles publiques universitaires qui dépendent du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation et qui délivrent des diplômes d’ingénieur reconnus par la Commission des Titres d’Ingénieur.

Vous trouverez les recommandations de Polytech pour vos choix de spécialités : https://www.geipi-polytech.org/reforme-du-bac-2021

Poursuites en PTSI-PT (Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles)

Moins connue que les autres maths sup et souvent ignorée, la filière PTSI-PT offre pourtant des taux de réussite record aux concours des meilleures écoles d’ingénieurs.

Elle s’appelle PT, pour « physique technologie» et fait première année commune avec la filière PSI au sein de la maths sup PTSI. Chaque année, elle rassemble environ 2 500 étudiants, dans toute la France. Un fragment des quelque 27 000 jeunes passant tous les ans par une CPGE scientifique. Pourtant, cette discrète inconnue est d’une efficacité redoutable. En 2022, parmi ses 2 508 candidats aux concours des écoles d’ingénieurs, 92 % ont été admissibles et 82 % ont reçu au moins une proposition d’établissement.

Cette méconnaissance fait toutefois le bonheur des curieux et des initiés. « Mécaniquement, si les très bons élèves de terminale vont plutôt en MP ou PC, la concurrence devient moins rude », reconnaît Vincent Boyer. Moins de concurrence, donc, mais aussi… beaucoup plus de places.

Plusieurs grandes écoles sont en effet très friandes des élèves de PT. Au premier rang desquelles Arts et Métiers, qui leur réserve plus de la moitié de ses effectifs avec une chance sur cinq d’être reçu ! « Pour nous, c’est un héritage historique, mais aussi une volonté de mettre en valeur les compétences à dimension technologique », confirme Laurent Champaney, son directeur. Autre exemple : l’ENS Paris-Saclay qui a recruté l’an dernier 37 élèves de PT, contre 36 en PSI et seulement 18 en PC.

Après une PT au lycée La Martinière-Monplaisir, à Lyon, choisie non par stratégie mais pour « l’aspect concret de l’enseignement », il a intégré la très cotée Télécom Paris : « J’avais l’impression que les MP et PC étaient aussi bons, voire meilleurs que nous, alors qu’au final, en PT, nous avons davantage décroché des écoles prestigieuses. » Autre avantage : les épreuves en elles-mêmes. « Tout est condensé sur une dizaine de jours, et non pas sur un mois. On ne se retrouve pas à devoir choisir entre deux concours », souligne Raphaëlle, passée de la PT du Lycée polyvalent de Cachan à l’Ensta Paris.

L’exercice a toutefois une limite : « Il faut aimer les sciences de l’ingénieur », nuance Damien Iceta, professeur principal de cette même prépa de banlieue parisienne. Car, PT en comporte beaucoup : environ un tiers du programme. « Un bon élève, c’est d’abord un élève qui apprécie ses matières… Rien n’empêche d’être un peu stratège mais il faut surtout faire son choix selon ce que l’on a envie de faire. »

Poursuites vers un diplôme BUT ou à l’université

Les IUT forment dans de nombreux domaines à BAC+3. Dans le domaine de l’ingénierie, on trouve par exemple les parcours suivants (https://www.iut.fr/bachelor-universitaire-de-technologie/) :

        • Génie Électrique et Informatique Industrielle
        • Informatique, Réseaux et Télécommunication
        • Métiers du Multimédia et de l’Internet
        • Génie Civil et Construction Durable
        • Mesures Physiques
        • Qualité, Logistique Industrielle et Organisation
        • Science et Génie des Matériaux
 Les élèves les plus motivés peuvent par la suite poursuivre leurs études en école d’ingénieur. Voici quelques exemples de BUT :

Poursuites en CPGE scientifique (Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles)

L’UPS (Union des Professeurs de classes préparatoires Scientifiques) a fait la communication suivante sur son site internet, à cette adresse : https://ups.prepas.org/ups.php?article=1067

 

Ci-joint une infographie du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse relative aux choix de spécialités pour accéder à une classe préparatoire : https://www.education.gouv.fr/sites/default/files/imported_files/document/2019_CPGE_bac_general_infog_1137898.pdf